Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale

Possession d'un bien

La possession

La notion de possession utilisée dans l'expression « biens qu'une ou qu'un adulte possède » a un sens plus large que celle de propriété.

La possession d'un bien au sens de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles (LAPF) suppose que la personne a tous les attributs d'une ou d'un propriétaire et a ainsi la capacité d'en disposer, par exemple, le vendre ou le louer.

Lorsqu'une personne fait cession de ses biens au syndic, en vertu de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité, on considère qu'elle ne possède plus ces biens parce qu'elle n'a pas la possibilité d'en disposer (se référer à Cas de faillite).

Biens et contrat de vente à tempérament

Lorsqu'un bien est possédé en vertu d'un contrat de vente à tempérament, sa valeur marchande est comptabilisée. En effet, l'acheteuse ou l'acheteur a la possibilité d'en disposer et de liquider son obligation de paiement envers la personne qui le lui a vendu.

Biens pour lesquels la personne n'a pas les attributs de propriétaire

La personne prestataire du Programme de revenu de base (PRB), qui n'a pas les attributs d'une ou d'un propriétaire d'un bien et n'a pas la faculté d'en disposer, est considérée comme une personne détentrice seulement.

La valeur de ce bien n'est pas comptabilisée. Par exemple, le bail de location d'une automobile. Cela s'applique également pour le bien loué avec ou sans option d'achat.

Malgré l'apparence que confèrent des documents tels qu'un acte de propriété, un contrat d'achat, un certificat d'immatriculation ou autre, le Ministère reconnaît qu'il faut parfois rechercher la ou le réel propriétaire d'un bien ou d'un avoir liquide afin de reconnaître l'existence du prête-nom.

Biens acquis par le vol

Lorsqu'une personne prestataire possède des biens acquis par le vol, ces biens sont pris en compte dans le calcul du revenu de base, selon les règles habituelles.

Lois et règlements

  • Article 55 (Loi sur l'aide aux personnes et aux familles)